Page 55 Carnet de route MASQUELIN
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où on est trié..) ; le train sanitaire part à 8 heures. A midi, on
déjeune à BOULOGNE. Le soir à 16h30, arrivée à AMIENS où on

mange en gare. Après le repas, on est envoyé aux hôpitaux de
cette ville. Pour ma part, je suis affecté à l'hôpital 110.


Du 20 JUILLET au 2 AOUT 1917 :

Séjour assez heureux à l'hôpital. On peut faire quelques sorties en
ville. Vu la cathédrale vraiment belle (L'Ange Pleureur). La
promenade le long de la Somme est magnifique (Robinson). On
me trouve très bien : à l'eau d'alibour, pansements humides et

pommade à l'oxide de zinc mélangée avec du bleu de méthylène.


LE 3 AOUT 1917 :
Je pars avec une permission de 7 jours que je vais passer chez
Georges à BAVINCHOVE. Retour le 12/8 à 4 h. Je dois repasser

par CREIL où j'arrive le 14/8 à 9 heures du matin. (J'ai pu passer la
journée du 13/8 à AMIENS).


LE 14 AOUT 1917 :

On ne m'équipe pas à CREIL et on me renvoie à DUNKERQUE par
le train à 21h45. Je pars par le train civil de 8h34.


LE 15 AOUT 1917 :

Arrêt à BOURBOURG où je passe la journée avec P.
BOUSSEMART. Arrivée à DUNKERQUE par le train de 18h34.





LE 16 AOUT 1917 :
On m'équipe et on me fait prendre le train de 17h51 pour
BERGUES où j'attends jusqu'au 17/8 à 11 heures. (Je passe la
soirée chez M. CERIEZ DESOIN). Départ à 11 heures pour
ROUSBRUGGE. Arrivée dans la soirée aux échelons situés à

STAVELOCK (hameau de STAVELE). Suis en surnombre et, du
18/8 au 26/8, je remplace aux échelons le collègue BRIQUET parti
en permission. Durant ce temps, je n'ai eu à faire que deux
ravitaillements. Ce séjour a été très heureux.



LE 26 AOUT 1917 :
Je rejoins la Batterie de tir où je reprends la 3ème Pièce ; la
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