Page 17 Ecoles publiques de Hem 1867-1981
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De la maison d’école aux 16 écoles de la ville d’Hem de Jacquy DELAPORTE - 1981
Conseil décide que seuls les enfants du Civron y auront droit sans doute parce qu'il est le
seul point vraiment excentré du village par rapport aux écoles. Un stand de tir éclairé par
deux becs de gaz sera également implanté dans cette école.

Henri DELECROIX vient d'être réélu Maire le 19 mai 1912 suite aux élections municipales du
12, et 3 commissions sont immédiatement mises en place dont la première qui regroupe les
Finances, le contentieux et l'instruction publique. Sont désignés membres de cette
commission : M. Jean DESPRETS (1er Adjoint), M. BETREMIEUX , M. BOUVIER, M.
CAMPAGNE, M. DECOITIGNIES, M. DELMET, M. DOBY, M. DUHAUT, M. LAFOSSE, M.
LEPERS, M. PREVOT, M. FLORENT et M. RINGOT.

Lors du vote du budget de l'année 1912 sur proposition de Monsieur VINCENT, il est décidé
de donner deux paires de galoches aux enfants des écoles communales.

Le 23 novembre 1912, Monsieur le Maire expose au Conseil que depuis longtemps déjà, la
majorité de la population a exprimé le vœu qu'un chemin direct relie le hameau du Petit
Lannoy aux écoles des Trois Baudets, ces deux hameaux étant par ailleurs les plus
importants de la Commune. A cet effet, un emprunt de 30 000 Frs sera contracté au Crédit
Foncier de France, remboursable en 30 ans à compter du 1er juin 1924 en 29 annuités de 1
788,44 Frs au moyen du produit d'une imposition extraordinaire de 5 centimes 20.

Puis Monsieur le Maire donne lecture de la lettre de Monsieur le Préfet concernant les
indemnités de résidence aux instituteurs et institutrices. Il constate avec satisfaction que la
Commune d'HEM, en allouant 450 Frs aux Directeurs et Directrices et 300 Frs aux adjoints
et adjointes se trouve au dessus du tarif proposé.

Le Conseil Municipal, tout en regrettant que l'État n'ait pas réalisé lui-même l'augmentation
de traitement des instituteurs, vote la résolution suivante :
1) que cette indemnité soit obligatoire pour toutes les Communes avec un minimum
véritablement en rapport avec le prix de la vie dans chaque catégorie de population,
2) que l'indemnité de résidence soit calculée, non d'après la population agglomérée de la
Commune mais d'après le chiffre de la population totale principale cause de la vie chère,
3) que la différence d'indemnité entre Directeurs, titulaires et stagiaires ne porte que sur une
somme minime 25 ou 50 Frs par exemple, la cherté de la vie étant la même pour tous,
4) qu'un supplément soit attribué à ceux qui ont des charges de famille. Les vieux parents à
charge des instituteurs étant assimilés aux enfants.

A l'époque, l'adjudication des fournitures scolaires et des prix est faite pour trois ans et
emportée par Monsieur MARGUERIT, libraire à LILLE.

Le 28 février 1914, une demande de surélévation de l'école du centre est faite pour
permettre l'aménagement d'une salle des fêtes. Le Conseil rejette cette proposition car il lui
semble préférable d'envisager pour l'avenir la construction d'une salle spéciale au centre de
la Commune pouvant servir pour toutes les œuvres post-scolaires. Ce projet restera en
suspens puisque le 2 août 1914, la guerre est déclarée. Les écoles seront fermées en 1917
par manque de chauffage et réquisitionnées pour héberger les troupes allemandes.

Par délibération du 20 juin 1914, le Conseil avait adopté un projet d'acquisition de terrain
appartenant à Monsieur FLIPO pour agrandissement des jardins des écoles Paul Bert et
Jules Ferry d'une superficie de 2.500 m2. A cet effet, un crédit de 4.000 Frs fut inscrit au
budget additionnel de 1914. Par suite des événements de guerre, le projet ne put être réalisé
de suite et le crédit prévu pour l'acquisition du terrain fut affecté par délibération du 4 août



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