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Hem,
1000 ans d'Histoire
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L'emplacement des châteaux sur Hem
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Le château de la Marquise (ou château Pollet), actuel lotissement de "La Tribonnerie", était,
alors, un magnifique parc de 16 hectares, clos de
murs. On y trouvait vers le haut une partie plantée
d'arbres rares et de pelouses avec massifs de fleurs,
trois pièces d'eau. Plus bas, un petit bois avec de
magnifiques chênes, puis des paturages.
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La façade jardin vue de gauche
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Vente de la propriété (recto)
le 25 mai 1882
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Vente de la propriété (verso) - Voir
le Nord géographique
(sentier d'Hem = r. de Beaumont ; route de
Lannoy = r. du Gl Leclerc)
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Côté Est un verger, côté Nord la maison du
jardinier chef donne sur un grand potager et des serres
chauffées, un pigonnier domine l'ensemble. Deux maisons
de concierge, l'une à l'entrée Nord, l'autre à l'entrée
Sud, étaient habitées par 2 jardiniers.
A l'origine, la propriété appartenait à la
famille Pollet (d'où l'appellation officielle de Château
Pollet), dont une fille avait épousé le Marquis d'Auray
de Saint-Pois (d'où l'appellation de "Château de la
Marquise" donnée familièrement par la population). Les
propriétaires nobles habitaîent la Normandie et ne
venaient que deux ou trois fois par an pour chasser
lapins et faisans. Le parc était pourtant toujours
impeccablement entretenu et fleuri, les étangs
empoissonnéss, les patures étaient louées aux fermiers
voisins.
Texte
original de André Camion
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Explosion du Château
de la Marquise en 1944 |
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Façade après l'explosion
en 1944 |
Le parc après l'explosion en 1944 |
L'intérieur après l'explosion en 1944 |
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Vue aérienne de la propriété
prise le 29 mai 1947 |
Vestiges du portail Nord
(angle rues de Beaumont et Tribonnerie) |
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Faire-parts mortuaires du Marquis en 1946
et de la Marquise en 1957 |
Château du
Marquis d'Auray de Saint-Pois
( dans la Manche ) voir Wikimanche.fr |
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Voir aussi les recherches des Ateliers Mémoire de
Roubaix en partenariat avec
Historihem |
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Construction
du quartier de la Tribonnerie
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Plan du Parc de la Citadelle de l'architecte
Lapchin - 1958
(cliquez + utilisez la loupe pour agrandir le
plan)
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Vente des terrains en 1958
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Article 15.01.1960
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Constructions fin 1960
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Article 1964
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L'ancienne conciergerie entrée Nord
vue au dessus du Bd Clémenceau
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Plan d'eau à l'intérieur du lotissement
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Plan d'eau en 2017
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Vue Google 2012
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Voir aussi les
recherches des Ateliers Mémoire de Roubaix
en partenariat avec Historihem |
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Le Château de la Lionderie
A l'origine, une ferme dite "ferme de la Lionderie" (ou
Ronderie) occupait le même emplacement (voir Ferme de la Lionderie).
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Ces deux documents sont erronés,
voir pour preuve la photo aérienne prise en 1933
ci-dessous
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Plan Ravet-Anceau
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Tiré d'un plan de
Roubaix en 1940
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Vue aérienne de la propriété en 1933
Le château est situé à l'angle de la rue de la
Lionderie et rue des Ecoles |
Vue aérienne 194
(après l'explosion
des munitions) |
La propriété, avec ses 5
hectares, était moins importante que celle de La
Marquise, mais comportait, aussi, un parc planté et
entretenu avec soins, un potager et un verger. Une pièce
d'eau était ornée d'un petit kiosque pour cygnes. Et
puis surtout, il y avait un vrai château. Il datait de
la fin du siècle dernier, construit en briques avec
parements en pierres, style Napoléon III sans grand
charme. Sur le côté grimpait une petite tour-escalier
octogonale assez cocasse. Le long de la rue des écoles
subsiste encore une rangée de bâtiments annexes :
conciergerie et écuries (magasin Lobry en 2002).
Texte original de André Camion
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Le château Olivier dit
château de la Lionderie
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L'étang et le parc du château
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Mme Flavie Bayart, veuve de Pierre
Frasez, vend la propriété dénommée "La Ronderie" en 1871
pour un montant de 120.000 francs.
Mr
Pierre-Charles Droulers, industriel lillois, a occupé le
château (maison de campagne) de 1872 à 1896 (annnée de son
décés). La propriété est vendue en 1897 pour un montant de
137.600 francs.
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Vente du domaine de la Ronderie
le 9 octobre 1871
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Mr Pierre Droulers et Julie Vernier
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Vente du domaine de
la Lionderie le 6 mai 1897
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Construction du
quartier de la Lionderie
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Vue aérienne du quartier en
construction |
1957 : La Lionderie |
1961 : La Lionderie |
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Nord Eclair 1964 : Marché de la Lionderie
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Marché du samedi matin à la Lionderie
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Kermesse de la Lionderie en 1988 |
Kermesse du 14 juin 1959 |
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Camp de vacances de la Lionderie |
Reportages 2018 (Théâtre de l'Aventure et
Municipalité de Hem) |
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Destruction Résidence
Louis Braille
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Voix du Nord 12.04.2019 |
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Le Fort de la Lionderie
Suite à la défaite de 1870, Séré de Rivière remet, le
21 juin 1873, son rapport au Comité de
Défense. La loi du 17 juillet 1874 lui
offre une enveloppe de 700.000 millions de
francs-or pour la construction et l'armement de
166 forts, 43 petits ouvrages et plus de 250
batteries dans un projet global de fortification
des frontières Nord, Est et maritimes.
Les promeneurs qui vont dans
cette pittoresque partie de la banlieue où
d’étroits vallons, les bois et les prairies de
la Marque forment un si riant contraste avec les
environs immédiats des grandes villes voisines,
ont pu remarquer, au bord du chemin de Roubaix à
Hem, près du Petit-Lannoy et en avant du bois de
la Citadelle, un échafaudage en
forme de pyramide tronquée et ajourée,sur la
plate forme de laquelle donnent accès trois
étages d'échelons assez raides. Cette
construction bizarre, couverte d'une peinture
noire, a été construite par le génie militaire,
elle indique l'emplacement du fort de la
Lionderie, du nom d'un château construit près de
là.
Cet édifice provisoire est à 1.500 mètres à
peine des premières maisons de la ville de
Lannoy, à 1.200 mètres de l'église d’Hem, à cinq
kilomètres du fort Macdonald et à huit
kilomètres de l'enceinte actuelle de la ville de
Lille. Le point le plus rapproché de la
frontière, vers Toufflers, n'est qu'à quatre
kilomètres, la Grand Place de Roubaix est à
3.600 mètres, la Grande-Place de Tourcoing à
7.000 mètres. Le fort de la Lionderie commandera
donc toute cette région. Par les temps clairs,
on distingue très nettement de la Lionderie, les
collines du Tournaisis, le Mont de la Trinité au
premier plan, et les coteaux, de la Flandre
occidentale sur lesquels s'élèvent Mouscron et
de nombreux villages.
Au sud, on a des vues sur la vallée de la Marque jusqu'au fort de
Bouvines, situé à 6 kilomètres au sud. C'est là
un intervalle bien considérable, et l'on sera
sans doute amené à établir un ouvrage au-dessus
de l'importante gare de bifurcation d'Ascq. Il
est vrai que ce secteur est facile à défendre,
la Marque et les marais étant difficiles à
franchir devant des troupes résolues appuyées
aux forts.
Le 20 août 1884, le Ministre de la guerre
ajourne le lancement de la construction par les
chemins de fer du Nord de la Ligne Lille-La
Madeleine à Lannoy jusqu'à ce que les travaux du
fort permettent sa mise en état de défense.
Le 26
août 1886, l’autorité militaire fait dresser
les plans d’un nouveau fort avancé chargé de
protéger la place de Lille. C’est à la
Lionderie près de Roubaix, que sera construite
cette forteresse ; les travaux ne commenceront
que le jour où les études d’armement pour les
forts déjà existants seront achevées.
L'Observatoire
de Hem
En 1907, Robert JONCKHEERE envisage la
construction d'un observatoire astronomique.
Il prospecte entre Lille et Roubaix et son
choix s'arrête sur une petite colline de 53
mètres d'altitude située à Hem, au Sud de
Roubaix et à l'Est-Nord Est des fortifications
de Lille.
Cet emplacement de 2 hectares est acheté en
janvier 1908. Le site, appelé "La Citadelle",
est favorable à l'observation. L'Autorité
militaire y avait construit un poste
d'observation en 1883 et, de 1883 à 1896, y
avait installé un poste de première catégorie
appelé "Fort de la Lionderie".
L'accès se faisait par un chemin de terre
emprunté par les Hémois pour livrer leur
tissage à Roubaix. Il est, en 1902, transformé
en boulevard (voir
Bd Clémenceau).
D'après
une recherche de Fabien Deperne
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