Page 35 Carnet de route MASQUELIN
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J'ai, encore en plus de ma cervelle, de la purée. J'espère qu'il ira
toujours de mieux en mieux.



LE 4 JANVIER 1916 :
Ca continue d'aller bien. Le docteur m'ordonne du poulet.



Du 5 au 9 JANVIER 1916 :
Le mieux s'accentue et je commence à me promener. Le régime
s'est amélioré et je m'en trouve fort bien.



LE 10 JANVIER 1916 :
Je passe à la 1/2.


LE 11 JANVIER 1916 :
On me propose pour sortie demain.



LE 12 JANVIER 1916 :
Ne peux sortir aujourd'hui car on ne retrouve pas mes effets.



LE 13 JANVIER 1916 :
On m'habille avec d'autres effets (presque neufs mais pas
uniformes) et je peux partir à l'hôpital 48 où il va être statué sur ma
convalescence.



LE 14 JANVIER 1916 :
Je passe la visite à 7h30. Proposé par le médecin de l'hôpital pour
un congé d'un mois, on me donne que 7 jours. Suis dirigé sur le

dépôt des convalescents de MOURILLON près de TOULON (Villa
des Fleurs).


Du 15 au 24 JANVIER 1916 :
Séjour ici. Le temps est bien occupé et ce genre de vie est bien fait

pour le repos. La situation de la villa est des plus belles. Située en
face de la mer, nous avons un spectacle des plus beaux. Le soleil
se montre tous les jours et fait, sur les eaux, des effets splendides.
On voit arriver et partir tous les navires qui prennent le large. A

l'horizon, nous avons de jolis escarpements (Cap Brun, Presqu'ile
de Gien) qui agrémentent les contours de cette mer qui ressemble
à un vrai lac. La promenade le long du rivage est des plus
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