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le 27 Janvier 1679 à Lille, le subdélégué de l'intendant, ayant examiné la présente requête, après
l'information qu'il a faite à la vérification des prémisses d'icelle, estime qu'il est de l'équité de remettre au
suppliant un cinquième de son loyer pour l'année 1678;
le 03 Février 1679, il sera tenu en surséance sous le bon plaisir de Monseigneur l'Intendant à François
DU FERMONT, censier demeurant à Hem, un cinquième de son rendage de l'année 1678 pour la mellure
noire qu'il a eue dans ses avestures pendant la dite année;
François DU FERMONT déclare qu'Hubert DE LE VALLÉE lui a tenu en compte la somme de 97 florins
10 patars pour un cinquième de son rendage de l'année 1678 (Archives départementales du Nord, C
Intendance dossier 1918).
- Vente le 29 Mai 1685 à Lille par Maximilien Ferdinand de CHASTILLON, écuyer, seigneur de
Duldreucque, demeurant à Tournay, de présent en la ville de Lille, procureur spécial de Franchois
Hiachinte de LANNOY, comte de La Mottrie, de Beaurepaire, du Saint Empire, baron de Sombref, d'
Espierre, etc., seigneur de Beaumont, de Bois de Meurs, etc., demeurant en la ville de Tournay, fondé de
sa procuration passée le 04 Décembre 1684 par devant Jean-Baptiste SIMON, notaire royal à Tournay,
après affixions de billets en les portaux des églises et aux autres lieux éminents, tant en la ville de Lille
qu'en celle de Tournay et publications en faites, par forme de mise à prix et renchères en la manière
accoutumée pour demeurer au plus offrant et dernier renchérisseur, à Franchois DE COTTIGNIES, fils de
feu Pasquier, receveur en la ville de Lille, pour lui ou son command duquel il répond, des fief, terre et
seigneurie et cense, avec les fief et seigneurie du Bois de Meurs annexés à la dite cense, pour des dits
fiefs, terres, château, cense et seigneuries ainsi que le tout est édifié, auqué et planté d'arbres portant
fruits et autres bois montants, le mesurage à en faire par mesureurs sermentés à dénommer par les
parties aux dépens de l'acheteur, en jouir, user et possesser par le dit acheteur, le dernier renchérisseur,
le command ou le ratrayant, leurs hoirs ou ayants cause, depuis le jour du werp qui se fera d'huy en
quarante jours ou auparavant si bon semble au vendeur, à charge de 8 livres parisis de rentes foncières
ou sous rente par an vers la fabrique de Saint-Pierre à Lille dus par les dits fief et cense de Beaumont, et
des baux qu'en ont les occupeurs et qui portent annuellement 1130 florins, dont la cense occupée par la
veuve d'Onéziphore LE ZAIRE, et les autres terres occupées par plusieurs autres censiers, par dessus
les rentes seigneuriales, le vendeur se réservant la moitié des échéances des rendages et rentes à échoir
à cause de l'année et la dépouille 1685, ayant été conditionné que si moins de rentes se trouvent que
celles spécifiées, le marché sera à diminuer à l'avenant du denier 25, et au cas où par mesurage il se
trouve quelque courtesse de plus de 9 cents dans la totalité vendue, l'estimation s'en fera sur le pied ou la
valeur des terres à labeur, la dite vente faite, moyennant 3 florins de deniers à Dieu à distribuer aux
pauvres, un franc du cent de livres de charité, les deux tiers réservés par le vendeur et l'autre tiers à
dépenser entre le vendeur, ses amis et le metteur à prix, 30 pistoles d'or de 8 florins 16 patars chacune
au metteur à prix pour sa mise à prix, 15 pistoles ou louis d'or au médiateur tel que le vendeur
dénommera, 6 pistoles aux domestiques du Seigneur de Beaumont, 15 louis d'or au notaire pour passage
du marché, billets d'affiches, publications et autres devoirs à faire et pour tous les salaires que lui doit le
vendeur jusqu'à ce jour, le tout à la charge de l'acheteur, du dernier renchérisseur, du command ou du
ratrayant avec les grosses du présent marché, et la somme de 29500 florins pour le gros et principal du
dit marché, le vendeur n'y mettant seulement que main et bouche, à payer comptant au jour du werp ou à
purger, le dit acheteur ayant pouvoir de retenir des premières hypothèques pourvu d'avoir mis hors
d'obligation le dit vendeur et ses coobligés en dedans dix ans, lequel marché on pourra renchérir durant
les quarante jours d'une ou plusieurs renchères entre les mains du dit notaire, chaque renchère valable
300 florins, les deux tiers appliquables au profit du marché et l'autre tiers à celui du renchérisseur, le
vendeur se réservant la faculté de se tenir à telle mise à prix et telles renchères si bon lui semble, et de se
déshériter avant les dits quarante jours, et considérant toutes mises à prix et renchères valables, que ce
soit werpi ou non;
le 31 Mai 1685, le dit François DE COTTIGNIES a renchéri le marché de trois renchères (Pierre DU
BELARBRE, notaire royal à Lille - Archives départementales du Nord, 2 E 3 [Tabellion de Lille] 1813/45).
- Vente le 18 Août 1732 à Lille par François Daniel LE COMTE, écuyer, seigneur de Beaumont, fils
majeur de feu Jean-Baptiste, et de feue Marie Anne MARIN, demeurant en la ville de Lille, de bonne foi
par mise à prix et enchères en la manière accoutumée après publications faites par affiches aux portails
des églises et lieux éminents de la ville de Lille, à Pierre LIBER, écuyer, seigneur de Périnchicourt,
demeurant en la ville de Lille, pour lui ou son command duquel il répond, des fief, terre et seigneurie avec