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seigneur de Dompierre, du droit seigneurial pour la terre cédée par le dit Pierre au dit Guilbert (extrait du
registre récapitulatif des comptes du bailliage de Lille - Archives départementales du Nord, B 3794).
- Bail de la cense le 05 Janvier 1594 à Lille par Maximilien d' OIGNIES, seigneur de Beaumont, à
Mahieu BONTE et à Marie LOCQUIFIER, sa femme, labouriers demeurant à Wasquehal, avec les
cautions d'Oste BONTE, fils de feu Mahieu, labourier demeurant à Flers, et Marcq LOCQUIFIER, fils de
feu Gilles, labourier demeurant à Roubaix (auditeurs du souverain bailliage de Lille - Archives
communales de Lille, 12166).
- Bail de la cense en 1598 à Lille par Jean DU BOIS, receveur de Maximilien d' ONGNIES, seigneur de
Beaurepaire, de Beaumont, baron d' Espiers, etc., à Mahieu BONTE et à Marie LOQUIFER, sa femme,
demeurant à Hem; Oste BONTE, fils de feu Mahieu, labourier demeurant à Flers, et Marcq LOQUIFER,
fils de Gilles, demeurant à Roubais, étant pleiges et cautions (Noël WAIGNON et Pierre DE CROIX,
auditeurs du souverain bailliage de Lille - Archives communales de Lille, 12175).
- Bail de la cense le 28 Mai 1614 à Marie DU BAR, veuve de Hugues MULLIER, demeurant en la dite
cense, et avec elle Jean MULLIER, son beau-frère, demeurant à Flers, pleige et caution (auditeurs du
souverain bailliage de Lille - Archives communales de Lille, 12188).
- Bail de la cense le 26 Mai 1625 à Marie DU BAR, veuve de Hugues MULIER, avec la caution de Jehan
MULIER, son beau-frère, demeurant à Flers (auditeurs du souverain bailliage de Lille - Archives
communales de Lille, 12204).
- Bail de la cense le 10 Juillet 1634 à Lille par Franchois Loys d' ONGNYES, comte de Beaurepaire,
baron de Sombrest et d' Aix, seigneur de Saint-Géry, d' Assiet le Grand, de Caucourt, de Béthonsart, de
Beaumont, d' Elfaut, etc., à Jacques LEZY, fils de Wallerand, et à Marguerite DE LE DICQ, sa femme,
avec la caution de Wallerand LEZY et Pierre DE LE DICQ, pères respectifs des preneurs, demeurant à
Roubaix (auditeurs du souverain bailliage de Lille - Archives communales de Lille, 12215).
- Bail le 22 Juin 1644 à Lille par Michiel DESTREZ, receveur de François Loys d' ONGNIES, comte de
Beaurepaire, baron d' Espieres, de Sombref, etc., seigneur de Saint-Géry, de Caucourt, de Beaumont,
etc., en la dite qualité et en suite d'accord précédent fait par le dit Comte de Beaurepaire par devant
échevins de la baronnie de Sombref en date du 31 mars 1644, à Jacques LEZY, fils de feu Wallerand, et
à Marguerite DE LE DICQUE, sa femme, de la cense avec un lieu manoir comme il est présentement
réédifié et qu'ils occupent présentement, pour la durée de neuf ans à commencer à mettre main quant aux
terres à labeur, la première royée qu'ils trouveront sur éteule de mars dès la Saint-Rémy 1645, et les deux
autres royées à la Saint-Rémy 1646 sur éteule de blé et de mars pour les assemencer de blé et faire la
prochaine dépouille à l'Août 1647, et à entrer aux louages, prés, jardins et bois au mi Mai 1647, le tout à
prendre pied à l'expiration et en conformité du bail précédent, rendant 1100 florins carolus par an
payables par moitié à deux termes tels que Noël et Saint-Jean-Baptiste, dont le premier écherra à Noël
1647; Pierre DE LE DICQUE, père de la dite Marguerite, demeurant à Roubaix, s'étant constitué pleige et
caution. (François MOUTIER et Jean LE FRANCQ, auditeurs du souverain bailliage de Lille - Archives
communales de Lille, 12227).
- Requête présentée à Monsieur LE PELETIER, conseiller du Roi en son conseil d'État et en la cour du
parlement de Paris, intendant de la justice, de la police et des finances en Flandres, par François DU
FERMONT, demeurant à Hem, fermier de la Cense de Beaumont située à Hem, contenant 19 bonniers
environ, consignée sur la Dame de La Mouterie, au rendage de 487 florins 19 patars, disant que la
miellure noire advenue en ses avestures de blé, de soucrion et d'avoine pendant l'année et la dépouille
1678, le provenu du cent de gerbes pour le blé n'a été que de 3 havots et 1/2 au plus, au lieu que
d'ordinaire il revenait à 7 à 8 havots, pour le soucrion de 2 razières au lieu de 13 havots, et pour l'avoine
de 6 à 7 havots tout au plus au lieu de 13 ou 14 havots, que les étrains provenant des dites avestures
étant toutes rouies se consument tout en poussière au moyen du battage, ne faisant que la moitié du
fumier pour fumer les héritages, et qu'il a entièrement perdu l'avesture de lin croissant sur 4 cents à cause
de grandes chaleurs et de la sécheresse, les pucerons s'y étant engendrés au moyen de la dite chaleur,
que le fermier des confiscations ne veut lui faire cependant aucune diminution de son rendage de 1678;