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ASSOCIATION
HISTORIHEM
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Anniversaire de la Libération avec Historihem (compte-rendu journalistique LA VOIX DU NORD) |
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Les souvenirs du passé ne manquent pas de présence L'association Historihem ne cultive pas que les souvenirs du passé, elle cu!tive aussi avec grand soin la modestie... faute de savoir se vanter et de mettre suffisament en lumière ses atouts qui ne sont pas négligeables, étant donné les talents évidents de ses membres à mettre en scène une exposition. Ils nous l'avaient prouvé la fois dernière avec "les jeux d'autrefois", ils récidivent ce week-end en nous présentant une exposition remarquable sur la Seconde Guerre mondiale, dans le cadre de l'anniversaire de la Libération. Cette exposition trés didactique, mérite sans conteste votre visite, tant les objets, les documents, les archives, les témoignages, les uniformes (prêtés par des collectionneurs privés) et les armements (prêtés par l'armée) abondent pour nous faire découvrir ou redécouvrir la débâcle, la vie quotidienne sous l'occupation, l'organisation du ravitaillement, de la défense passive, la situation de la presse... jusqu'aux heures noires de la libération à Hem, avec l'explosion du château de la Marquise. Pour venir inaugurer une telle manifestation, il fallait forcément un invité de marque, un homme ayant défendu l'honneur de la France aux côtés du général de Gaulle. Cela ne pouvait être que Maurice Schumann ! Celui-ci félicita tout d'abord Mme Massart d'être " l'artisan d'une oeuvre complémentaire en assurant l'avenir d'une ville durement éprouvée tandis que son époux et néanmoins président d'Historihem empêche que le passé de cette même ville ne soit oublié." Avec " le double sentiment de fierté et de deuil "., face aux nombreux morts qui ont permis la libération de la France, Maurice Schumann relata de nombreux souvenirs très précis, souvent pathétiques, " mélange de fidélité aux pages glorieuses et du souvenir des sacrifices qui n'ont cessé de l'habiter depuis des années ". Bavard impénitent mais à la mémoire prodigieuse, celui-ci évoqua longuement l'homme du 18 juin en rappelant que " notre devoir est de tout faire pour qu'au moins un canton de l'univers puisse laisser grandir la jeunesse en liberté et non comme un soupir entre deux guerres. Car au-dessus de la guerre, il y a la paix " ! Brigitte LEMERY
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