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Hem, 1000 ans d'Histoire
... Au front, le soldat du Nord envahi est défavorisé par rapport à ceux des autres régions qui reçoivent courriers et colis. Depuis septembre 1914, nos poilus hémois sont sans nouvelles du patelin, sans argent, sans tabac. Comment ne pas être sensibilisé par une telle infortune surtout si l'on est au fait de la tragédie. Un jeune appelé de 25 ans, Georges BERNARD, fils d'un ouvrier de la brasserie Leclercq, comprend que les nouvelles de la famille et des copains sont indispensables au maintien du moral des hommes.
En mai 1915, dans les tranchées, le sergent Georges BERNARD crée un bulletin de liaison : "LE TRAIT D'UNION". Ce garçon n'a reçu qu'une instruction primaire à l'école Saint Corneille,mais c'est un autodidacte. Il a le talent d'écrire non pas correctement mais élégamment. Il s'est donné pour tâche de rassembler toutes les adresses des camarades d'HEM qui sont au front et d'établir une liaison entre eux et leur foyer. Bientôt, tiré à 300 exemplaires, le petit journal mensuel est impatiemment attendu par tous. Le secrétaire est Jean CASTELAIN fils, professeur à Saint Charles.
Ajourné, il s'est réfugié à Paris et travaille au Crédit du Nord où il peut disposer d'une machine à écrire pour taper les articles. Les premières demandes d'information arrivent dans les tranchées et font "tâche d'huile". Les nouvelles d'HEM sont rares mais quelques unes suffisent à apaiser les esprits. Tous les copains écrivent à Georges et le félicitent.
Le 22 février 1916, le lieutenant TACK, vicaire d'HEM, chargé de la transmission du bulletin est fait prisonnier et dirigé sur le camp de Heidelberg (duché de Bade). Il faut lui trouver un remplaçant. Henri FLAMENT qui est à Paris fera l'affaire et pourra facilement rencontre Jean CASTELAIN.
En juillet 1916, Georges BERNARD part avec l'armée d'orient à Salonique, en Serbie. Que va devenir son Trait d'Union ? Georges réfléchit longuement à une combinaison qui pourrait empêcher son bulletin de disparaître en utilisant la bonne volonté de ses camarades. Un ami d'Hem, Jean DELMAZURE, dispose de quelques heures. Pierre BOUSSEMART s'offre à rédiger l'article de fond. Mais le travail ne peut être morcelé. Une seule personne doit rédiger la "petite feuille". Il ne peut la trouver. Qu'importe les obstacles, avec son ami Jean, ils en ont vu d'autres. Toute la correspondance lui est adressée en Serbie. Il récapitule, dresse l'original et l'envoie à Jean qui s'empresse de le faire imprimer et de l'expédier encore plus vite. Le Trait d'Union va ainsi assurer la liaison entre les mobilisés et la population d'Hem jusque la fin de la guerre en novembre 1918.
« Je suis quelque part en France De boue et de froid, je suis transi Parmi les camarades de misère ..................Paul Extraits du texte de J.DELAPORTE pour la Voix du Nord Novembre 1981
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