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Les éditions
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HEM, HISTOIRE DE
RUES
Editeur : HISTORIHEM
(108 pages) |
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"Hem,
bourg rural groupé autour de son église Saint Corneille,
voilà comment se présentait notre ville au début
du XXème siècle.
Au
Nord, son territoire surplombed'environ 50 mètres les zones
inondables autour de la marque au Sud. deux voies principales traversent
l'agglomération : l'une suit les courbes de la Marque, l'autre
relie la vallée de cette dernière à la crête
qui la borde, les Trois Baudets, les Hauts champs, Lannoy.
Hem
est au croisement du chemin de grande circulation qui reliait Roubaix
à Saint Amand-les-Eaux (aujourd'hui, ce sont les rues Jules
Guesde, Docteur Coubronne et Delecroix) et de la route qui conduit
à Lille (rue du Général Leclerc). Ce croisement
s'appelle Hem Bifur. Des fermes occupent surtout le flanc Nord et
des teintureries s'étalaient le long de la Marque. On y trouvait
de nombreuses maisons à l'Otil : maisons de tisserands en
courées, en impasse ou en longueur.
L'entre-deux
guerres a vu se construire, grâce à la loi Loucheur
(1928), des habitations rue Victor Hugo, rue de Beaumont et rue
Alexandre Ribot. En 1947, Hem compte 6.105 habitants.
En
1975, elle en comptera 23.000 à cause des opérations
successives de relogement à la périphérie Nord
de la ville.
Ce
sera d'abord les cités jardins en 1948 : la cité Beaumont
avec 381 logements et celle des trois Baudets avec 450 maisons.
De
1959 à 1967, le Comité Interprofessionnel du Logement
(C.I.L.) et les Habitations à Loyers Modérés
(H.L.M.) construiront l'ensemble des Hauts Champs. Il s'agit de
reloger rapidement les Roubaisiens venant d'être évincés
par la nécessaire opération de résorption des
courées insalubres. Le bâtiment le plus spectaculaire
est un collectif à 4 étages de 450 mètres de
long : la Grande Barre.
De
1967 à 1975, 1.146 appartements seront aménagés
à Longchamp, 280 maisons aux trois Fermes, 170 aux Provinces,
190 à la Lionderie et 430 à La Vallée.
500 maisons seront construites dans une série
de lotissements privés dont le plus important sera celui
de la Tribonnerie sur les terres de la Marquise.
En 1973, la voie rapide Roubaix-Villeneuve
d'Ascq contribue à isoler le quartier de Beaumont du reste
de la ville, accentuant le principal problème de la commune
de Hem : son tissu urbain éparpillé.
A partir de 1985/1986, après la destruction
de la grande Barre devenue inccupée et la construction au
même endroit de l'Ecole de la Police, l'implantation de Damart
et du siège social de Kiabi, précédera celle
des Zac de la Marne, de la Chapelle Madame et des Zones d'Activités
Marcel Lecoeur, du Rivage et des Quatre Vents.
L'aménagement des salles culturelles
et d'équipements sportifs jalonnera le fil des dernières
années du XXème siècle. hem s'est beaucoup
agrandie et, pour desservir toutes ces constructions, un ensemble
de voies de plus en plus dense a vu le jour ; c'est cette liste
de 231 rues que nous présentons aujourd'hui. Il reste néanmoins
40% de terrains constructibles."
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HEM,
IMAGES D'HIER
Jacquy
DELAPORTE
1990
(127
pages) |
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"...A
partir d'un fond de cartes postales collectionnées par André CAMION,
m'est venue l'idée de rassembler le maximum de vues d'Hem. Sur le
chemin de mes recherches, entreprises il y a une dizaine d'années,
j'ai rencontré un cartophile passionné de sa ville, Bernard THIEBAUT.
Une sélection de nos deux collections réunies et des photos de Madame
Jeanne MOTTE-DECOTTIGNIES a permis la réalisation de cet album abondamment
illustré et dont les légendes sont volontairement succinctes. Je
remercie également, pour l'aide qu'ils m'ont apportée messieurs
Michel DELBERGUE, Jean LEPERS, Denis POLLET, Roger NYCKEES, Charles
POVOAS, Madame Dominique MOTTE, Dominique BONTE, la famille LANDMANN
ainsi que la Municipalité et l'Association HISTORIHEM. Après
une brève présentation de la ville en 1900, à la Belle Epoque, je
vais vous servir de guide pour la visiter. Si vous le voulez bien,
je vous donne rendez-vous à la limite de Forest-sur-Marque pour
gagner la gare à pied. Puis, si vous n'avez pas peur des secousses
et si le grincement des roues sur les rails ne vous fait pas mal
aux dents, nous prendrons le petit mongy, direction la Place, Bifur,
Petit Lannoy, pour revenir rue Poivrée, la Citadelle et Hempenpont.
Nous finirons notre circuit en bicyclette, aux Trois Baudets et
à la Lionderie. ..."
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HEM,
D'HIER ET D'AUJOURD'HUI
André
CAMION et Jacquy DELAPORTE
Les
Editions du Beffroi - Collection "Histoire" 1982
(310
pages) |
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Hémois
de souche ou d'adoption, voici l'histoire de votre ville.
Comment
un hameau qui, au VIe siècle, ne comptait que quelques huttes
de boue et de roseau construites au bord du marais de la Marque,
a t'il pu devenir la ville moderne que nous connaissons aujourd'hui
? C'st cette passionante histoire que vous racontent André
CAMION (membre de la société d'Emulation de Roubaix)
et Jacquy DELAPORTE (secrétaire général adjoint
de la Mairie d'Hem) dans leur livre "HEM, D'HIER ET D'AUJOURD'HUI".
Voir aussi les recherches des Ateliers Mémoire de Roubaix en partenariat avec Historihem
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HEM,
1.000 ans d'histoire
Jacquy
DELAPORTE
128 pages et 130 illustrations
(Cliquez sur le livre pour visionner la
sortie officielle) |
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Comment
à partir d'un four gaulois aux Quatre Vents, un hameau qui, au VI,
siècle, ne comptait que quelques huttes de boue et de roseau construites
au bord du marais de la Marque a-t'il pu devenir la ville que nous
connaissons aujourd'hui ? C'est cette passionnante histoire que
se propose de vous raconter Jacquy Delaporte, Directeur Général
des Services de la mairie de Hem à la retraite, dans son livre "HEM,
1000 ans d'histoire".
Au
temps de Charlemagne, les Hémois ne se signalent guère que par le
péage en nature (du miel) imposé par le châtelain de Lille à quiconque
voulait traverser le gué de Hempenpont. Comme dans tout le Comté
de Flandre, les Hémois voient leur situation
matérielle s'améliorer peu à peu malgré les guerres et les violences.
Dès le XIIIe siècle, un important pélerinage attire à Hem la grande
foule venue "servir Saint Corneille" pour se préserver du "Haut-Mal".
Essentiellement agricole, lorsqu'au XV, siècle, les ducs de Bourgogne
deviennent Comtes de Flandre, Hem est un village florissant où se
développe un artisanat textile familial. Plus tard, sous Charles
Quint, éclatent les premiers troubles qui préludent aux guerres
de religion, la lutte est chaude autour de notre village... Nous
sommes Flamands et les Français n'occupent notre territoire qu'à
partir du XVIIe siècle. Ils ne sont pas reçus à bras ouverts par
nos paysans qu'ils contraignent à transporter des matériaux pour
l'énorme chantier de la Citadelle de Lille. Une crise grave frappe
les activités textiles à partir de 1786 et la Révolution n'améliore
pas le sort de nos concitoyens inquiétés par de fréquentes incursions
militaires. Le Premier Empire vide le village de sa jeunesse qui
va mourir aux quatre coins de l'Europe. Hem profite pleinement de
la révolution industrielle du XIXe siècle et l'implantation des
premières teintureries, le long de la Marque, met en évidence le
manque de main d'oeuvre , rapidement comblé par l'arrivée des Belges.
Le développement économique s'accompagne de toute une série de travaux
qui, peu à peu, transforment la commune : construction de la première
mairie, nouveau cimetière, pavage des rues... Les paysans tentent
de freiner cette évolution. Occupée dès le début des hostilités
en 1914, Hem est soumise durant quatre ans à une discipline de fer
et connaît les privations, la faim, la misère... La seconde guerre
mondiale met fin à une période de paix qui n'a guère duré plus de
vingt ans. La résistance s'organise et va être douloureusement marquée
par les déportations mais aussi par "l'explosion de la Marquise",
le dépôt régional allemand de munitions. L' après guerre va voir
Hem se construire, malheureusement sans schéma directeur, au détriment
de l'agriculture, pour devenir une ville moyenne. Sa population
passe de 6.105 habitants en 1946 à 23.183 en 1975. Ville dortoir,
Hem cumule tous les handicaps sociologiques et économiques. A partir
de là, elle cherche à s'épanouir et à se faire reconnaître... et,
en l'an 2000, les débuts semblent prometteurs. |
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